Yazid Zerhouni, l’inénarrable ministre de l’intérieur algérien aurait été particulièrement irrité par une lettre de protestation qui lui a été adressée par l’ONG Human Rights Watch.
La lettre de l’ONG de défense des droits de l’homme, basée à New York, dénonce l’interdiction d’une manifestation le 3 mai, devant le siège de la télévision algérienne. Quatre manifestants, parmi lesquels 3 journalistes, ont été arrêtés avant d’être relâchés. Les manifestants avaient posté un appel sur Facebook, qualifiant la télévision algérienne d’être devenue une « effrayante machine de propagande au service du (président) Bouteflika, où il s’est improvisé rédacteur en chef ».
Yazid Zerhouni aurait particulièrement mal apprécié les commentaires de Sarah Leah Whitson, responsable de HRW pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord. La responsable de l’ONG américaine a estimé que le fait « d’interdire un rassemblement aussi limité qui exigeait simplement plus de pluralisme dans les informations télévisées, témoigne de l’état déplorable des libertés civiles en Algérie »(SIC)