Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice marocain et secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM, majorité), ne lésine pas sur les moyens pour choyer le corps de la magistrature. Il y a quelques jours, le département qu’il dirige a scellé un contrat avec une société privée pour fournir des ordinateurs portables aux juridictions du Royaume.
En vertu de ce contrat, la société Didali, spécialisée en commerce de fournitures et matériels informatiques basée à Casablanca, va empocher plus de 6,5 millions de dirhams. Abdellatif Ouahbi confirme ainsi sa volonté d’aller de l’avant dans la modernisation des moyens de travail des juridictions du pays.
Au Maroc, depuis quelques années, le rôle du ministre de la Justice est purement administratif, le pouvoir judiciaire étant indépendant du pouvoir politique. La carrière des juges, y compris le volet sanctions, est gérée par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ).