“Porter atteinte au Prophète de Dieu est l’un des plus grands péchés qui soient. Tout homme qui se rend coupable de cela doit en assumer les conséquences….”, fut ainsi la réaction de Rached Khiari, l’élu “indépendant”, pour justifier la mort de Samuel Paty, un enseignant français décapité à Paris pour avoir montré en classe des caricatures du prophète Mohamed.
Alors que la France est encore sous le choc de cet “attentat islamiste caractérisé”, le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi s’est rapidement mobilisé pour jouer au sapeur-pompier, ainsi, éviter une éventuelle crise diplomatique. Quelques heures après le post polémique du législateur controversé, Mechichi s’est entretenu au téléphone avec son homologue français, Jean Castex, pour lui exprimer l’entière solidarité de la Tunisie avec la France et réaffirmer le rejet de toute forme de violence, d’extrémisme et de terrorisme.
En effet, ce député récidiviste s’est auparavant attiré des ennuis pour avoir défendu des terroristes, mais cette fois, son apologie du meurtre a suscité une vague d’indignation à grande échelle. Pour la députée européenne, Nathalie Loiseau, “voilà à quoi ressemble le complice d’un assassin” s’est elle révolté tout en appelant à “ne rien laisser passer”. Dans la foulée de l’intervention du chef du gouvernement tunisien, le parquet du pôle judiciaire chargé de la lutte contre le terrorisme est également monté au front et a ouvert une enquête. Pour préserver les relations solides entre la Kasbah et Matignon, Rached Khiari risque de lourdes sanctions malgré son immunité parlementaire. Affaire à suivre…
Ce triste député exprime, hélas, la pensée de l’écrasante majorité des musulmans. En Algérie, mon beau pays, des écoles maternelles, privées, sous le parrainage des salafistes, apprennent à des chérubins de 4 ans d’aimer Dieu avant sa mère et son père. Je préfère m’arrêter là.