Tinzaouatine, ville située à la frontière entre l’Algérie et le Mali a connu ce lundi 15 mai des manifestations, qui auraient été réprimées par les forces de l’ordre. Des photos publiées sur le compte du journaliste Akram Kharief montrent des dizaines de blessés par balles.
Selon le même journaliste, la grogne couvait déjà dans la région depuis la fin mai à cause notamment de la rareté de l’eau dans cette région très pauvre et aride. Le 11 juin, les représentants de la société civile avaient adressé un courrier de doléances au wali de Tamanrasset avec une liste de revendications. Parmi celles-ci figure l’encerclement de la ville par une barrière en fil barbelé, ce qui a eu pour effet d’isoler les habitations de l’oued, principale source d’eau pour les familles. La population réclame l’ouverture vers l’oued de passages pour les agriculteurs et les éleveurs dans les zones non urbanisées.
Les représentants de la population demandent aussi l’ouverture de canaux de communications entre les notables locaux, la société civile d’un côté et les autorités et les forces de sécurité de l’autre, afin de préserver la paix sociale de la région.
Au mois de mars dernier, toute la ville était entrée en grève pour protester contre la mort d’un jeune tué par les forces de l’ordre. Sept députés des wilayas de Tamanrasset, Illizi et Adrar avaient protesté auprès du Premier Ministre, demandant une meilleure gestion de la situation de la ville de la part des autorités sécuritaires.
Située à 550 kilomètres de Tamanrasset, la localité de Tinzaouatine se trouve tout près d’une zone très dangereuse du Sahel. La menace terroriste plane sur les populations ainsi que sur la frontière algéro-malienne, utilisée par les terroristes et les contrebandiers.
comme toujours, c’est le sieur skander qui fait le tarzan qui trouve la chévre. connait il la région pour cité tinzaouatine comme telle ? il a vendu son ame et devient le petit rapporteur qui bouffe à tous les rateliers. on doit te cacher une certaine vérité pour que tu ne réussis pas à rougir.