La fête de l’Huma est une grande kermesse politico-foraine organisée, chaque année au mois de septembre, par le Parti communiste français. Elle était l’occasion de multiples rencontres, dans une ambiance festive où de nombreux démocrates et progressistes venaient débattre des problèmes du monde dans un esprit de camaraderie et de militantisme. On pouvait y rencontrer également des gauchistes du tiers monde et autres séparatistes venus aussi déverser leurs élucubrations et leurs frustrations durant tout un week-end. L’idée était que ces derniers venaient apporter la contradiction aux militants que les organisateurs de cette manifestation n’osaient pas affronter directement, surtout lorsqu’il s’agissait des partis progressistes et démocratiques marocains qui subissaient à l’époque de nombreux types de répression.
Il est certain que la fête de l’huma a connu ses heures de gloire avec la lutte anti impérialiste, la guerre du Vietnam et un peu moins la lutte des palestiniens contre l’occupation israélienne… mais il est tout aussi vrai qu’en d’autres périodes, toujours à fête de l’huma, la confiscation du débat sur la répression, l’absence de démocratie et des droits de l’homme derrière le rideau de fer communiste (notamment en Europe) étaient autant des mutilations que des frustrations. La consigne de l’épque était: “Circulez il n’y a rien à faire et surtout rien à dire”…
Il n’est pas encore loin le temps où les étudiants du PPS et de l’USFP savaient donner la réplique militante à toutes les atteintes à l’intégrité territoriale du Maroc en organisant des forums et des débats auxquels participaient entre autres des militants du FLN algérien, des membres du Polisario, ainsi que d’irréductibles gauchistes marocains.
Nous répétions, à l’occasion, que oui la répression sévissait au Maroc avec son cortège de disparition de manque de liberté de procès politiques…mais nous savions y faire pour amener le pouvoir de l’époque à plus d’ouvertures. Aujourd’hui, non plus, ce n’est pas l’ectoplasme de ce qui reste d’un pseudo-communisme qui va aujourd’hui nous informer et nous faire prendre conscience du chemin qui nous reste à faire pour que la liberté de la presse se situe conformément aux règles unanimement admises par la profession.
Le Parti communiste qui était toujours à l’état primaire dans son approche doctrinaire et politique à l’égard des monarchies et des partis socio-démocrates s’est toujours montré suspicieux à l’égard du royaume du Maroc, notamment sur les colonnes de l’Humanité. Rien ne trouvait grâce à ses yeux rougis des décennies d’enfermement intellectuel. Même l’avènement d’un gouvernement mené par un militant des droits de l’homme en la personne de feu Abderrahmane El Youssoufi, ni les nombreuses réalisations successives comme l’Instance Equité et Réconciliation (IER), ou les avancées indéniables du statut de la femme dans la nouvelle Moudawana … Les apparatchiks de la place du colonel Fabian choisissaient de regarder ailleurs.
La Une de l’Humanité de cette semaine, montre, s’il en été encore besoin, que le PCF est, et, a toujours été le Parti communiste le plus retardataire de l’Europe occidentale. Il a toujours fait pâle figure devant le PC italien ou le PASOC grec. Ses tergiversations face au printemps de Prague et jusqu’aux manifestations de Gdansk ont fait de lui le parti de l’enfermement et du recul face aux pratiques démocratiques en devenir en Europe.
Sans le programme commun de la gauche et son alliance électorale avec le Parti socialiste et les radicaux de gauches français; le PCF aurait connu sa descente aux enfers bien avant le sort qui a été réservé aux partis communistes avec l’effondrement du mur de Berlin.
Aujourd’hui avec une fête de l’Huma qui n’est plus qu’un avatar de la grande messe qu’elle a été et avec un journal, l’Humanité, qui porte mal son nom tant il a tourné le dos par le passé aux humaines, il est évident que le PCF sort encore plus de l’Histoire.
Aujourd’hui, aussi bien à l’Humanité comme dans d’autres journaux français, l’animosité à l’égard du Maroc n’est pas surprenante. Elle est le produit conscient et prémédité d’une orchestration et d’une manipulation qui puisent leur « ligne éditoriale » loin des us et coutumes diplomatiques.
« Maghreb intelligence » ou comment un journal inféodé au Makhzen tente de faire une leçon de démocratie à l’Algérie. Vous n’êtes pas crédibles quand vous écrivez sur l’Algérie. Pas un mot sur la corruption au Maroc, les passes-droit, le mépris du peuple, la prédation du roi et ses sbires. Par contre, l’Algérie constitue votre entrée, plat de résistance et votre dessert.
DZ MAN l’article parle du PCF le parti communiste français, il ne parle pas de l’algerie,vous êtes obnubilé par le Maroc.
Je sais lire. L’article prend la défense du roi et du Maroc et dans ce cas, il n’est plus un site de traitement équitable de l’actualité maghrébine, c’est un site inféodé au makhzen et c’est ce que je dis. Alors que ce site tire à boulet rouge sur l’Algérie, c’est là la différence.
Tu as pigé
DZ MAN
tout comme TSA,OBSERVALGERIEou encore MAROCLEAKS,sont des sites algeriens qui ne font que dénigrer le Maroc
Les sites que tu viens de citer, revendiquent leur algérianité, contrairement à MI qui avance masqué. Un site algérien, c’est normal qu’il défend l’algérie mais un site, soi-disant, spécialisé dans les questions d’intelligence, il doit se tenir à distance égal de tous les acteurs.
Au Maroc est tres libre. Libre d’etre suivie par les employés de la DGED. Qui n’iraient jamais mettre un marocain innocent en prison pour de faux motifs de viol. C’est pas son genre. C’est des gens bien. Qui dorment bien la nuit.