C’est un coup dur que vient de recevoir le président togolais Faure Gnassingbé qui brigue sa propre succession le 15 avril prochain. Son principal challenger, Alberto Olympio, qui dirige le nouveau parti des Togolais refuse de jouer le rôle de « sparring partner » et ne se présente pas contre l’actuel président. Mais ce n’est tant ce retrait qui inquiète Faure Gnassingbé, mais plutôt les amitiés américaines du nouvel opposant. En effet, Alberto Olympio qui dirige une entreprise d’ingénierie informatique, très liée à Microsoft, aurait alerté plusieurs sénateurs américains sur les éventuelles fraudes massives qui pourraient entacher le prochain scrutin. Un contretemps dont se serait bien passé l’actuel président, fragilisé par des manifestations qui étaient sortis à Lomé réclamer il y a quelques mois plus de démocratie. Des manifestations qui vont reprendre le 12 et 13 mars prochains.
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