C’est la Russie qui mène les tractations avec le régime syrien de Bachar Al Assad afin de lui trouver une sortie honorable. 19 mois après le début de la révolte, le président syrien et ses principaux conseillers sont aujourd’hui conscients que le régime n’a plus que quelques mois avant de s’effondrer.[onlypaid]
Le plan russe prévoit une transition négociée avec les forces de l’opposition. Pendant cette période, c’est le vice-président Farouk Al Chareh qui devrait prendre les commandes d’un gouvernement d’union nationale auquel participeraient l’armée libre syrienne et plusieurs groupes d’opposants. En attendant, le pouvoir syrien a concentré ses forces dans les villages montagneux sur le littoral. D’après des sources bien informées à Moscou, si le régime de Bachar Al Assad venait à s’effondrer sans que des structures étatiques se maintiennent, le Syrie pourrait plonger dans un chaos qui pourrait durer une dizaine d’années. C’est pourquoi le choix s’est porté sur Farouk Al Chareh que Bachar Al Assad a préféré retirer du devant de la scène depuis le début de la crise. Un ballon d’essai a été lancé dans le quotidien libanais « Al Akhbar » dans lequel le vice-président syrien a fait des déclarations conciliantes envers l’armée libre syrienne. Un premier pas vers une solution sous l’égide de la Russie. [/onlypaid]
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