« C’est une réalité aujourd’hui palpable, les accrochages entre les insurgés armés et les forces loyalistes au président Al Assad sont devenus presque quotidiens », affirme un diplomate dont la chancellerie se situe dans le quartier huppé de Mezza à Damas. Selon ce diplomate européen, à chaque fois les combats redoublent d’intensité et, le soir, les échanges de coups de feu nourris déchirent le ciel de la capitale syrienne. [onlypaid]
« On ne se rend pas compte, mais quand le pouvoir semble avancer à Homs, Halab et Dir Ezzour, il se retrouve mis en difficulté à Damas même », souligne un observateur depuis la capitale turque. En effet, depuis le début du mois de mars, les insurgés mènent la vie dure au régime dans la capitale et ses environs. Cette semaine, un conseil militaire rebelle a été constitué sous la conduite d’un colonel qui a fui la troupe officielle. Un élément a particulièrement déclenché ces actions. Les correspondances électroniques de Bachar Al Assad et de sa femme, mis au jour par plusieurs médias arabes et occidentaux, ont fini par convaincre plusieurs pans de l’armée, du parti et de la bourgeoisie, que désormais une Syrie avec à sa tête la famille Al Assad est devenue impossible. Il semblerait que les choses vont se précipiter d’ici l’été prochain, puisque le bruit court dans les coulisses que des dignitaires alaouites se sont réunis avec des généraux de l’armée et des gros pontes du parti Al Baath afin de trouver une solution au drame qui dure depuis plus d’une année.[/onlypaid]
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