« Le parti fournira toutes les formes de soutien à Abdelali Hamieddine dans cette affaire ». C’est l’une des décisions prises hier lundi par le secrétariat général du PJD qui dirige le gouvernement en allusion à la réouverture de l’affaire de l’assassinat de l’étudiant Aït El Jid, en mars 1993, et la convocation du jeune leader islamiste (Hamieddine) devant les juges.
Le PJD, parti au pouvoir, serait-il en train de narguer la justice du pays dont il assume la primature ? Lors du dernier congrès de la jeunesse du PJD, Abdelilah Benkirane s’était distingué par un tonitruant : « Nous ne leur livrerons pas notre frère Hamieddine ». Des propos sortis du lexique d’un chef de guerre plutôt que celui d’un ancien haut responsable de l’Etat, remarque un dirigeant d’un parti de la coalition gouvernementale. Abdelali Hamieddine sera interrogé par un juge d’instruction le 27 mars.
Merci , je viens de la poster.