Mais quelle mouche a donc piqué le conseiller très « spécial » de Fadela Amara, Mohammed Abdi ? Depuis quelques semaines il livre une guerre sans merci à Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l’égalité des chances (lien interne), afin de récupérer la présidence du comité d’évaluation et de suivi (CES) de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), qui avait été confié à Sabeg par Jean-Louis Borloo.
Sous couvert de reprise en main de cette agence stratégique, Abdi serait en train de préparer la sortie du gouvernement de Fadela Amara, et envisagerait pour cela plusieurs pistes. Plombé par une condamnation pour escroquerie où il a écopé de six mois fermes en 2007 suite à une sombre histoire de détournements de prestations sociales, Mohammed Abdi sait qu’il devra probablement abandonner son rêve de devenir préfet, le puissant corps de la préfectorale ayant annoncé à Brice Hortefeux qu’il ferait « bloc contre ce corps étranger ». Devenu persona non grata à gauche depuis le ralliement de « Fadela » à « Nicolas », Abdi pourrait envisager de s’installer au Maroc, auprès de sa compagne Naïla Tazi, patronne du festival d’Essaouira et redoutable prêtresse de l’évènementiel marocain.
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