A Bruxelles, en France, en Italie, en Pologne et désormais aussi en Espagne. Cela fait une semaine que les agriculteurs et les éleveurs sont descendus dans la rue pour protester contre la bureaucratie et les conditions imposées dans la Politique Agricole Commune (PAC) qui nuisent à la rentabilité de leur entreprise par rapport aux pays tiers, comme le Maroc.
À ces difficultés s’ajoutent l’absence de changement générationnel, la rareté de l’eau et des terres dans le cas espagnol, où le photovoltaïque et les fonds d’investissement se disputent les terres contre les cultures.
Un bon nombre d’entreprises agroalimentaires espagnoles ont déplacé ces dernières années une partie de leur production agricole vers le Maroc. C’est le cas d’Ebro Foods (marques de riz comme Brillante ou Cigala) qui s’est installée dans la région de Larache en 2001 à travers la société Mundiriz et a construit la plus grande usine de production de riz du pays, avec une capacité de production annuelle maximale de 50 000 tonnes avec un investissement de plus de 15 millions d’euros.
Des entreprises espagnoles de machines agricoles, comme Criado y López, des entreprises de semences, comme Semillas Fito S.A, ou des entreprises oléicoles, comme Aliminter S.A ont été également attirées par le voisin du sud de la Méditerranée. La plupart d’entre eux se sont installées dans la vallée du Souss, dans la région sud d’Agadir, et dans la zone du Ghrab, entre Tanger et Rabat.
L’investissement direct brut de l’Espagne dans le secteur primaire en 2022 a dépassé 23 millions d’euros, ainsi que près de 14 millions d’euros au cours des trois premiers trimestres de 2023.
Avec une main d’œuvre bon marché et un cadre réglementaire plus favorable que celui proposé par l’Union européenne, le Maroc a pu attirer certaines entreprises ibériques. Selon les dernières données compilées par l’ICEX, le nombre d’entreprises espagnoles liées au secteur primaire opérant au Maroc s’élève à 360. Cela dit, si on y ajoute les participations et les filiales, ce nombre dépasse le millier. D’ailleurs, environ 10% des entreprises espagnoles au Maroc se consacrent directement ou indirectement à l’agroalimentaire.
D’autres pays comme le Portugal ont emboîté à l’Espagne et ont également déplacé une partie de leur activité agroalimentaire pour profiter des avantages qu’offre le Maroc.
Le Maroc dispose d’un accord préférentiel avec l’Union européenne par lequel presque tous les produits sont libéralisés, à l’exception de certains comme les pommes ou les amandes douces qui sont soumis à des quotas.
Vu que l Espagne va proceder à protéger voire fermer les puis à cause de la sécheresse elle va piocher dans nos ressources hydraulique et les « sans conscience »vont protéger leurs intérêts. كان الله في عوننا