L’Algérie vient de voir fondre comme neige au soleil ses ambitions de se transformer en puissance industrielle régionale. Annoncé il y a plus d’une année en grande pompe, le projet de production d’une voiture algérienne avec l’aide de Renault est loin d’aboutir. [onlypaid]
Selon des sources à Paris, tout le monde savait que ce projet serait irréalisable. Le tissu industriel algérien, d’après les cadres de Renault qui se sont déplacés à maintes reprises à Alger, ne peut pas fournir les intrants nécessaires à la production d’une voiture dans les normes européennes. Les autorités algériennes auraient pressé les français afin qu’ils fassent des déclarations prometteuses pour calmer la grogne sociale, d’autant plus que l’usine du constructeur français qui verra le jour à Tanger-Med dans quelques mois énerve les Algériens. Ces derniers estiment que ce projet aurait du voir le jour initialement en Algérie, en raison de la dynamique du marché interne et du potentiel extensible qu’il offre. D’un autre côté, les autorités algériennes comptaient sur l’effet d’annonce pour booster les investissements internationaux en Algérie. Aujourd’hui, le projet n’a pas bougé d’un iota et le gouvernement algérien semble préoccupé par la succession de Bouteflika qui se profile à l’horizon. Cela dit, la visite de l’envoyé spécial du président Sarkozy en Algérie, Jean-Pierre Raffarin à la fin du mois à Alger, va mettre du baume au cœur des responsables algériens qui pourraient, à cette occasion, donner à l’opinion publique des « grains à moudre ». [/onlypaid]
- 16:12 Nouakchott
- 17:12 Rabat
- 17:12 Alger
- 17:12 Tunis
- 18:12 Tripoli