Le Maroc, au plus haut niveau et au-delà du langage diplomatique, est en colère après les raids israéliens sur la bande de Gaza et qui ont fait des dizaines de morts palestiniens dont une vingtaine d’enfants, apprend Maghreb-intelligence de sources dignes de foi à Rabat.
De ces mêmes sources, Maghreb-Intelligence apprend que le royaume du Maroc, après avoir appelé à préserver la vie des civils palestiniens, a menacé de se retirer des Accords d’Abraham qui ont scellé la reprise de ses relations avec l’Etat hébreu, à l’image de plusieurs autres pays arabes.
Le Maroc, dans ce sens, fait valoir les dispositions de la déclaration tripartite avec Israël et les Etats-Unis, en décembre 2020 et où Rabat a insisté sur a réitéré sa «position cohérente, constante et inchangée du Royaume du Maroc sur la question palestinienne».
Nos sources indiquent que le Maroc, sans prendre parti pour la résistance palestinienne et le Jihad islamique, a fait signifier aux israéliens et aux américains qu’il ne tolérait pas l’usage excessif de la force de Tsahal et dont les civils ont été les premières et principales victimes.
Pour rappel, de telles circonstances avaient déjà débouché sur la fermeture, en 2000, du bureau de liaison israélien à Rabat et le rappel des responsables du bureau de liaison marocain en Israël.