Les importateurs privés marocains ont augmenté leurs importations de blé tendre en mars jusqu’au volume maximum autorisé dans le cadre du nouveau système de quotas d’importation « premier arrivé, premier servi » instauré par le gouvernement, alors que les perspectives de la récolte locale du pays se détériorent à l’approche de la récolte de mai.
Rien pour le mois de mars dernier, les ports marocains ont reçu 508 000 tonnes de blé tendre en mars, selon les données récoltées auprès des gestionnaires des silos dans les ports.
C’est la première fois que le Maroc importe du blé au même rythme que la consommation locale depuis le mois d’octobre. En temps normal, les minotiers locaux traitent généralement environ 450 000 à 500 000 tonnes de blé par mois.
Pour ce mois de mars, c’est la France qui a occupé la première place en tant que fournisseur du royaume avec 300 000 tonnes suivie par l’Allemagne avec 115 000 tonnes et par la Roumanie avec 64 000 tonnes et la Pologne avec 30 000 tonnes de blé.
Le gouvernement marocain a autorisé les importateurs marocains à acheter de 1 million et demi de tonnes de blé pour les mois de mars et de mai. Des quotas qui ont déjà été réservés, notamment en France, par les importateurs marocains.
Les perspectives d’une très mauvaise récolte des céréales qui se profile à l’horizon, en raison de peu de pluies prévues d’’ici la fin du printemps, pourraient encourager le gouvernement à rétablir le système de rabais plus tôt que d’habitude au cours de la nouvelle campagne de commercialisation de juin à mai.