Plusieurs chancelleries occidentales à Damas ont dressé ces dernières semaines un état des lieux des rebelles et notamment de l’Armée Libre Syrienne. Tout est parti du constat selon lequel les combattants de cette armée n’ont pas pu -sauf dans de très rares cas- faire face aux forces de l’ordre loyalistes. [onlypaid] D’après un rapport émanant d’une ambassade européenne à Damas et corroboré par des enquêtes menées par des centres de recherches français à la frontière turque, l’Armée Libre Syrienne -ALS- ne compterait en tout et pour tout que quelque 3000 combattants. Ils sont pour la plupart armés de fusils de chasse, de Kalachnikov et de mortiers de fabrication chinoise provenant d’Irak et du Liban. D’après ce rapport, l’ALS n’a pas pu enrôler la majorité des 20 milles militaires qui auraient déserté l’armée de Bachar Al Assad. D’ailleurs, l’ALS est particulièrement présente dans les camps de réfugiés établis sur le territoire turc. A Hama, Deraa et Idlib se sont davantage des groupes armés salafistes qui donnent la réplique à l’armée syrienne. Ces salafistes, particulièrement violents et déterminés, proviennent dans leur grande majorité de la mouvance sunnite radicale active au Liban. Des éléments appartenant aux groupes Jund Al Cham, à Osbat Al Ansar et à Fath Al Islam, avec l’appui d’une dizaine de combattants libyens affiliés aux brigades du chef de guerre tripolitain Abdelhakim Belhaj, constituent aujourd’hui la principale menace militaire que le gouvernement de Damas s’obstine à éradiquer coûte que coûte. Ce qui explique l’acharnement des forces d’Al Assad contre les quartiers de Homs, sanctuarisés par ces groupes salafistes. [/onlypaid]
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