Le président Bouteflika devrait sacrifier très prochainement un de ses hommes clés au gouvernement…
En effet, sur fond de guerre d’influence entre la Présidence et les militaires, le président algérien devra certainement « livrer » comme victime expiatoire le ministre des Travaux publics Ammar Ghoul. Ce dernier est soupçonné de malversations dans le projet pharaonique de l’autoroute Est-Ouest où plusieurs milliards de dollars se sont évaporés sans que le dit projet ne voie encore le jour.
Khelil sauve sa tête
« Le président doit choisir entre Chakib Khelil et Ammar Ghoul, car il ne peut pas sauver les deux », laisse entendre le chef de cabinet du général Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense et proche conseiller de Bouteflika. Dans ce cas de figure, Ammar Ghoul affilié aux islamistes du Mouvement de la Société pour la paix de Boujerrah Soltani (connu pour son penchant mystique et sa fréquentation assidue des mages) serait donc le maillon faible. Chakib Khelil sauverait momentanément sa place malgré la cabbale menée contre lui. C’est l’un des derniers survivants du « clan d’Oujda » avec Bouteflika, Yazid Zerhouni (ministre de l’Intérieur) et Hamid Temmar (ministre de la Privatisation).
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