La survie du gouvernent d’Ali Zeidan, en poste depuis à peine six mois, est fortement compromise. L’adoption par le Congrès général national libyen de la Loi sur l’exclusion politique qui devrait écarter des postes de responsabilité toutes les personnalités ayant eu un rôle important sous le régime déchu de Mouammar Kadhafi, a mis sous pression tout l’exécutif libyen. [onlypaid]
Ainsi devraient perdre leurs postes Mohamed El Megaryef, président du Congrès général libyen, le premier ministre Ali Zeidan, ainsi que le ministre de la Défense. Ce dernier est allé même jusqu’à présenter sa démission avant de revenir sur sa décision. Mais le principal perdant de cette Loi reste l’homme le plus populaire de Libye, à savoir Mahmoud Jibril qui avait servi sous le régime de Kadhafi en tant que président du bureau de développement économique national. Mahmoud Jibril, qui soutient le gouvernement d’Ali Zeidan, se retrouve donc fragilisé dans sa quête avouée de la magistrature suprême en Libye. Du coup, le gouvernement actuel est suspendu au bon vouloir des milices révolutionnaires qui ont gagné la première bataille et vont se livrer à une véritable « chasse » aux reliquats du passé. [/onlypaid]
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