La décision a été très difficile à prendre. Après de longues heures d’atermoiements dues aux tergiversations de certains de ses membres, l’Union européenne a enfin décidé d’apporter son total appui à la nouvelle Tunisie qui se dessine. « L’UE ne laissera jamais tomber l’un de ses partenaires méditerranéens les plus prometteurs », a indiqué un membre de la Commission européenne lundi dernier à Bruxelles. Le chaos qui menace aujourd’hui le pays a incité l’Union européenne à prendre les mesures financières adéquates pour aider la Tunisie à surmonter la crise actuelle. Le responsable européen qui préfère garder l’anonymat n’a pas caché son inquiétude face à la situation que traverse le pays et qui se répercute sur l’économie et les finance de ce petit pays dont les réserves en devises sont relativement modestes -ils se monteraient réellement à quelque 3 milliards de dollars. Cela dit, le responsable européen a ajouté que les aides ne seraient débloquées qu’une fois que le gouvernement provisoire aurait commencé à travailler et à formuler avec précision tous les besoins du pays. Il a également fait savoir que l’Europe ne bougera toutefois pas le petit doigt avant qu’elle ne s’assure que le nouveau gouvernement tunisien est capable de sauvegarder les intérêts des investisseurs européens en Tunisie. D’ailleurs, Mohamed Ghannouchi, premier ministre du gouvernement provisoire, s’est empressé d’adresser des messages rasssurants aux ambassadeurs européens en poste à Tunis.
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