Les islamistes du PJD ont un sport favori : taper sur les médias publics à chaque occasion. Ce mardi 9 janvier, Mohamed Laâraj, ministre de la Culture et de la communication doit répondre à la chambre des conseillers à une question du groupe PJD sur « le non-professionnalisme » du pôle public lors de la couverture de plusieurs événements au Maroc.
Le même ministre a passé un sale quart d’heure, le lundi 8 janvier, à la première chambre, à l’occasion de l’examen d’un projet de loi modifiant les statuts de la MAP (Agence officielle). Parmi d’autres intervenants, les députés islamistes s’étaient posé la question sur le « rôle exact » de cette agence et pourquoi l’Etat continue à la maintenir à flot.
Pour ne rien arranger, il se trouve que le président de la deuxième chambre a passé un accord de partenariat avec la MAP pour la bagatelle d’un million de dirhams. Ce qui n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.