Lors de la récente réunion des ministres arabes de l’Intérieur dans la capitale tunisienne, la coordination entre les services de sécurité arabes…
pour lutter contre les mouvements extrémistes musulmans en liaison avec Al-Qaïda, n’était pas le seul sujet au menu. Un autre point jugé d’une grande importance a été également soulevé lors de cette rencontre.
Il s’agit de l’activisme accru, certes contrôlé jusque-là, des sectes des « Khaouarijs », à savoir les Bahaïs et les Ismaélites, dans certains pays arabes aussi bien du Machrek qu’au Maghreb. Ces communautés étant cataloguées comme des groupes qui «roulent » pour les services de renseignements d’un pays ennemi (Israël). C’est le cas, plus particulièrement des Bahaïs, dont la tombe du fondateur-symbole, Bahaouallah, est située à Haïfa et qui bénéficierait de l’aide financière des autorités israéliennes.
Le Maroc et l’Algérie les plus touchés
De source officieuse tunisienne, nous avons appris qu’un plan a été mis en place, en toute discrétion, par les ministres de l’Intérieur arabes pour suivre de près les activités menées par ces deux « sectes ». Les associations d’œuvres caritatives en Afrique subsaharienne, ou encore certaines ONG seraient étroitement surveillées. L’Egypte,l’Algérie et le Maroc seraient les pays les plus concernés par ce phénomène. Pour ce qui est de la Tunisie, les rapports du ministère de l’Intérieur affirment que leur nombre est très minime et peut être compté sur les doigts des deux mains. Un responsable tunisien va jusqu’à dire que les Bahaïs et les Ismaélites sont dans la marmite depuis l’époque du président Bourguiba.
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