Bachir Ould Zmerli, le milliardaire et copropriétaire de la chaîne de télévision privée El-Djazaïria TV, est le « héros » d’un véritable feuilleton à l’eau de rose dans la capitale algérienne. L’homme d’affaires qui avait financé l’un des clubs sportifs les plus populaires à Alger, le Nahd Hussein Dey, et avait été cité dans le scandale du Swiss Leaks, défraie la chronique à la suite des révélations de sa relation avec l’une des belles animatrices de sa chaîne de télévision.
Une idylle qui a fini par arriver aux oreilles de sa femme. Le scandale a fait couler beaucoup d’encre et ne fait qu’ajouter à la réputation déjà sulfureuse de l’intéressé, qui avait racheté El-Djazaïria TV il y a deux ans, aux côtés de son ami Ayoub Aissiou, l’un des magnats de l’immobilier à Alger.
Les aventures amoureuses de cet oligarque ont profité aux adversaires d’El-Djazaïria TV qui tentent de bloquer son développement, car concurrente d’Ennahar TV et Echorouk TV, les deux principales télévisions privées algériennes.
Après avoir consenti à un investissement de 100 millions de Da, soit près de 900.000 euros, pour se doter d’une grille de télévision séduisante pour le mois du Ramadan, El-Djazaïria TV se retrouve à devoir gérer les conséquences des caprices de son patron, plutôt que de se concentrer sur sa mission de percer dans le paysage médiatique algérien.
Il est toujours difficile de comprendre pourquoi l’on expose la vie privée de personnes adultes quelque soit leur profession par ailleurs. Un homme ou une femme peut avoir une vie privée dissolue, ceci n’entâche en rien sa vie professionnelle. Il ne me viendrait pas à l’idée de demander à mon boulanger si la veille il a bien dormi dans son lit conjugual pour m’assurer si je dois acheter son pain. Si le produit est bon j’achète, point.
Azoul je serais parmi vos telespectateur