C’est une véritable fleur que vient d’offrir la justice française au régime d’Alger. Aksel Bellabaci, responsable de premier plan du MAK-Anavad et qui vit en France depuis de nombreuses années dans l’attente d’un statut de réfugié politique, vient d’être mis en garde-à-vue à Paris ce jeudi 20 juin.
Selon les informations dont dispose Maghreb-intelligence, le responsable du MAK et qui se trouve être un des plus proches collaborateurs de Ferhat Mehenni, a répondu à une convocation de la police parisienne.
Il a été alors mis en garde-à-vue en raison d’un mandat d’arrêt international émis à son encontre par l’Algérie, dans le cadre de l’affaire des incendies de forêt de 2021, ayant coûté la vie à plusieurs centaines de personnes en Kabylie.
Le régime algérien avait à l’époque accusé à la fois le MAK, Israël et le Maroc d’avoir été derrière les violents incendies qui avaient ravagés pendant de longues semaines la Kabylie. Cela avait justifié la classification du MAK comme organisation terroriste, et le lancement d’une vague de répression sans précédent, ayant culminée avec le prononcé de 53 condamnations à mort.
Le MAK qui réclame depuis 3 ans une enquête internationale sur ces incendies a appelé à un rassemblement de ses militants dans l’après-midi devant le Tribunal de Paris.
Il faut rappeler que cette garde-à-vue d’Aksel Bellabaci intervient au lendemain d’une rencontre chaleureuse à Bari, en marge du sommet du G7, entre le président français, Emmanuel Macron et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Les relations entre les deux homme sont toujours au beau fixe le chef d’Etat française compte parmi les soutiens indéfectibles du président algérien qui va briguer un deuxième mandat en septembre prochain.
Si cela vient à se confirmer, ce sera une grave atteinte sans précédent à l’encontre dd l’indépendance de justice