Historique et sans précédent. C’est que l’on entend le plus aujourd’hui dans les salons de Nouakchott. Lors d’un conseil des ministres tenu le 30 avril 2020, le président Mohamed Ould El Ghazouani a procédé à des changements radicaux au sein du ministère de l’Intérieur et surtout au sein du très stratégique corps des gouverneurs. En effet, pas moins de 9 walis sur les 15 que compte la Mauritanie ont été nouvellement installés. Le président a également changé tous les préfets et sous-préfets.
Selon des sources bien informées dans la capitale mauritanienne, ce vaste changement au sein de l’administration territoriale a mis fin à certaines pratiques qui prévalaient du temps de l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz. A cette époque, plusieurs postes de gouverneurs ou de préfets étaient attribués sur des bases tribales ou en contreparties «sonnantes et trébuchantes ».
Les nouvelles nominations devraient laisser la place à des profils jeunes, compétents et surtout exclusivement diplômés de l’École nationale d’Administration.
C’est une très bonne chose d’avoir fait cet assainissement de cette administration qui était corrompue.