Alors que le général Mohammed Ould Abdelaziz avait très publiquement rompu les relations de la Mauritanie relations avec l’état hébreux en mars 2010, suite à une forte pression interne, le relations avec les services de renseignement israéliens n’avaient pas été interrompus, pour cause de « convergence d’intérêts stratégiques » dans la région avec le Mossad.[onlypaid]
En clair, le redoutable service de renseignement d’Israël, fournisseur historique de matériel et de fonds à la présidence mauritanienne, continuait d’assister discrètement le général Ould Abdelaziz. En contrepartie, ce dernier les avait assuré qu’une reprise des relations diplomatiques pouvait être envisagée à moyen terme. En sous main, Ould Abdelaziz a négocié son rapprochement avec le Qatar, qui avait promis de lui prêter aide financière et assistance. A la mi janvier de cet année, ce bel édifice s’est effondré avec le désamour survenu entre le général et le cheikh qatari Hamad Al Thani et le, qui avait débouché sur un départ furibard du cheikh de Nouakchott. Se retrouvant désargenté et en manque de fonds spéciaux, le général Ould Abdelaziz a tenté de faire appel à ses ex-donateurs du Mossad afin de l’aider à alimenter la caisse noire de la présidence. Les maîtres espions israéliens lui auraient opposé une fin de non-recevoir polie, mais suffisamment claire : sans rétablissement des relations diplomatiques, pas d’argent… [/onlypaid]
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