Rien ne va plus entre le président mauritanien et les autorités de Bamako. Habitué à être consulté sur les dossiers régionaux par la présidence malienne, Mohamed Ould Abdelaziz ne supporte plus d’être « snobé » par son homologue malien. En effet, le gouvernement malien n’a pas favorablement répondu aux sollicitations de Nouakchott qui désirait envoyer des unités spéciales de lutte contre le terrorisme sur le territoire malien. Un refus motivé par le fait que Bamako estime que le pouvoir mauritanien joue un double jeu en pactisant avec les mouvements salafistes, tout en fermant les yeux sur les multiples trafics entre les deux pays, qui constituent une manne financière pour les groupes terroristes. « Le Mali préfère, avec l’aide de la France, faire face au terrorisme par ses propres moyens», affirme un diplomate occidental en poste à Bamako. En outre, ajoute-t-il, le président IBK n’aurait pas d’atomes crochus avec Ould Abdelziz qu’il soupçonne de vouloir jouer au gendarme dans la région.
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