Le ministre marocain des Affaires étrangères n’hésite devant rien pour montrer que c’est lui le patron de son département. Ainsi, il y a quelques semaines, il aurait ordonné aux services compétents de son ministère de ne plus verser de salaire à l’ambassadeur Fadel Benyaïch. En poste à Madrid en février 2014, celui-ci a été remplacé en 2017 par sa sœur Karima, et s’est vu quant à lui confier l’ambassade du royaume du Maroc à Bucarest, en Roumanie.
L’ancien condisciple de Mohammed VI au Collège royal aurait refusé cette nouvelle nomination, préférant rester à Rabat où il a quelques intérêts, notamment dans la restauration. Aujourd’hui, il n’aurait plus aucun lien avec le ministère des Affaires étrangères.
Un autre haut responsable aurait fait les frais de la montée en puissance de Nasser Bourita. Il s’agit de l’ancien ministre des Affaires étrangères et patron pendant longtemps de Bourita au sein de ce ministère, Taieb Fassi-Fihri. Le fils de ce dernier, Brahim, qui tenait annuellement à Tanger un forum international répondant au nom de MEDay’s, se serait fait signifier l’arrêt des subventions et de l’appui apportés depuis le début de l’organisation de ce cycle de conférences par le ministère des Affaires étrangères, rapporte Economie & Entreprises.
Selon plusieurs sources, les prochaines nominations d’ambassadeurs qui devraient intervenir d’ici la mi-janvier porteraient cette fois-ci l’empreinte de Nasser Bourita qui se serait, dit-on, affranchi de « beaucoup de contraintes ».
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Merci
Il etait tant !!!
Oufff ! Il était temps de classer celui qui refuse les ordres de Sa Majesté !!