Après son coup de force du 25 juillet où il a « de facto » mis fin au système multipartiste et au fonctionnement des institutions constitutionnelles élus, le président Kaïs Saïed n’a pas encore choisi un nouveau gouvernement.
La stratégie de communication utilisée récemment par le chef de l’Etat tunisien et relayée par des « amis » politiques et les supports médiatiques qui lui sont acquis, privilégie de parler directement au peuple. Préoccupé par son image dans les sondages, Kaïs Saïed a voulu répondre à la manifestation organisée à Tunis la semaine dernière et qui exigeait le retour à l’ordre constitutionnel. Il a choisi la ville de Sidi Bouzid en improvisant une allocution retransmise en direct à la télévision nationale.
Cette fois-ci, le locataire de Carthage a été clair en datant la révolution du jasmin du 17 décembre, quand s’est déclenchée la première étincelle. Pour le chef de l’Etat, le 14 janvier a été par contre le moment où la révolution a été volée par un système corrompu. Kaïs Saïed balaie d’un revers de la main tout ce que la Tunisie a vécu depuis une dizaine d’années et se positionne comme dépositaire autoproclamé de « la rectitude révolutionnaire ». Son slogan est désormais « Le Peuple veut », et c’est par ce même slogan qu’il compte continuer à gouverner sans rendre de comptes, sauf directement au peuple.
Aujourd’hui, le nouveau positionnement de Carthage est « incompréhensible » pour la plupart des chancelleries occidentales à Tunis. Certains ambassadeurs européens, qui pourtant ont longtemps défendu Kaïs Saïed, se disent déconcertés par cette « fuite en avant » de Kaïs Saïed. « On se croirait en 1977 à la veille de la proclamation de la Jamahiriya libyenne », explique à Maghreb-intelligence abasourdi un diplomate européen. « Chez le président tunisien, il y a des réminiscences de l’ancien leader libyen Mouammar Kadhafi », surenchérit un ancien cadre de la DGSE qui a beaucoup travaillé sur la région. « Cette dérive kadhafienne du président tunisien plaie à plusieurs franges de la population tunisienne oubliées par le régime de Ben Ali et par dix années de révolution ». C’est là où Kaïs Saïed creuse son terreau et c’est de là que vient tous les dangers pour la Tunisie.
Ignorance is a bless, va apprendre l’histoire, il n’y a pas d’Arabe en Tunisie en dehors de quelques immigrés d’ici et d’ailleurs, sans origine précise, mais Imazighen de Tamazgha et la Tunisie n’est pas arabe, mais AMAZIGH et francophone avec quelques collabos coloniaux mawalis qui prétendent être arabes pour profiter des richesses que cela a permis à certains Tunisiens comme Ben Ali ou Qais maintenant, comme d’ailleurs en Algérie, en Amerruk, où ces usurpateurs prétendent être des Bédouins arabes pour continuer dans l’ignorance d’el Jahilia et s’approprier des pouvoirs divins ou de Satan, Bourguiba se tire les cheveux dans son tombeau…
Comme vous dites, l’ignorance est une bénédiction par certains aspects; mais il eu fallut que vous écriviez ; Ignorance is a blessing. car bless est l’imperatif du verbe bénir, comme quand les pésidents US disent ; God bless America.
Si la tunisie n’a rien d’arabe pourquoi sa premiere langue officielle est l’arabe ? Pourquoi votre dialecte arabe est celui des trois qui se rapproche le plus de l’arabe litteraire ? Ne t’en déplaise nul besoin de l’histoire pour savoir que des 3 pays du maghrébe vous les premiers sur la route des conquérants arabes et de l’expansion de l’Islam, un peu de géographie suffit.
il a le soutient des émiratis, un peu de la part des égyptiens, mais surtout surtout l’Establishment français..