Le patron de l’OCP qui entame sa dixième année à la tête cette stratégique entreprise étatique, n’a pas aujourd’hui que les prix des phosphates comme seul souci. Il y a deux mois un rapport international émanant de l’université de Pennsylvanie a classé l’OCP Policy Center, à la quatrième place des Thinks Thanks marocains derrière le CRESS et Amadeus notamment. Un affront pour cette institution, dirigée par un excellent économiste en la personne de Karim El Aynaoui. Selon nos sources, Mustapha Terrab aurait remonté les bretelles à El Aynaoui lui demandant de « sortir un peu plus dans la presse » et de se faire entendre. Il faut dire que malgré les moyens énormes dont dispose l’OCP Policy Center, sa production et sa notoriété restent largement en deçà des ambitions du Président qui veut être premier en tout. Mais le Think Thank de l’OCP n’est pas l’unique souci de Mustapha Terrab. Le Président sait qu’après dix ans passés à la tête de l’OCP, il a besoin d’un « renouvellement direct de bail » de la part du roi s’il veut continuer à diriger. C’est pourquoi l’article publié dans Jeune Afrique dans son édition du premier février a eu un effet « douche froide » sur Mustapha Terrab qui aurait peu goûté le qualificatif « tête brûlé » dont il a été affublé dans l’article. Connaissant les connexions Rbatis de Jeune Afrique, le président de l’OCP a remué ciel et terre pour connaître ceux qui sont derrière ce « cadeau empoisonné ».
- 15:49 Nouakchott
- 16:49 Rabat
- 16:49 Alger
- 16:49 Tunis
- 17:49 Tripoli