Cela devrait constituer la surprise de dernière minute. Rached Ghannouchi aurait fait son choix et l’aurait imposé aux cadres du mouvement islamiste. D’ailleurs, c’est ce qui aurait causé, d’après les observateurs, le mécontentement de l’ancien premier ministre et secrétaire général d’Ennahda Hamadi Jebbali, mais également d’Abdelfattah Mourou, une des figures de proue du parti. Le patron d’Ennahda croit fermement qu’une candidature islamiste pourrait favoriser le regroupement de toutes les forces politiques contre le parti. Moncef Marzouki apparait donc comme un choix de raison plus que de cœur, puis que pendant ces trois dernières années, il se révéla être un allié fidèle pour Ennahda. En outre et comme dans la nouvelle constitution, le président de la république a des fonctions plutôt honoraires, Ennahda viserait plus la primature au cas où elle remporterait les législatives. Son candidat pour le poste de chef du gouvernement est tout désigné. Il s’agit d’Ali Larrayedh, qui se positionne également comme le successeur de Rached Ghannouchi à la tête d’Ennahda.
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