Pour signifier sa mauvaise humeur à Washington, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane a choisi de partir en visite officielle à Pékin. Et ce n’est pas tant la visite en elle-même ni la cascade de contrats signés entre les deux pays qui renseignent sur la fâcherie de MBZ, mais plutôt la sortie ravageuse de Dahi Khalfane contre le président Trump. Le chef adjoint de la police de Dubaï, très proche de la famille Al-Nahyane, est généralement le canal favori de MBZ pour exprimer « ses colères ». Un autre indice témoigne de la sérieuse bouderie d’Abou Dhabi envers l’administration américaine. Le quotidien officieux émirati Al Khaleej s’est lui aussi emporté cette semaine contre Donald Trump. Une mauvaise humeur peu habituelle de la part des dirigeants émiratis contre le patron de l’administration américaine, mais qui laisse présager d’une grande brouille entre les deux alliés. Selon des sources bien informées à Beyrouth, les émiratis ne goûtent que les tergiversations de l’administration américaine à propos de l’Iran. En effet, les dirigeants iraniens se sont montrés intransigeants et parfois humiliants envers les Américains et leurs alliés dans la région. « Ceci n’agace pas seulement les émiratis mais les inquiètent profondément », ajoutent nos sources libanaises.
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Pourquoi la France veut des élections rapides en Algérie. Pourquoi elle laisse pas tranquille les pays africain.