La situation migratoire dans l’enclave espagnole de Ceuta, située dans le nord du Maroc, inquiète sérieusement les autorités locales de la ville. Ces dernières semaines, une augmentation significative des arrivées d’immigrants originaires d’Algérie a été constatée, soulevant une vive préoccupation des autorités espagnoles.
Rien que pendant le week-end dernier, parmi les 40 immigrants recensés, 90%, étaient d’origine algérienne. Un fait qui n’est pas anodin, car ces derniers ne semblent rencontrer aucun obstacle majeur pour franchir les brise-lames et atteindre Ceuta.
Selon certaines sources, les réseaux algériens spécialisés dans l’immigration clandestine sont de plus en plus actifs. Des centaines de candidats algériens ne trouvent plus aucun problème pour quitter l’Algérie et se rendre au Maroc.
Les chiffres officiels espagnols sur les interceptions ne reflètent pas nécessairement l’ampleur réelle du phénomène. Beaucoup atteignent les côtes sans être détectés.
En examinant les statistiques du ministère de l’Intérieur espagnol, on note une baisse de 49,5% des arrivées par voie maritime cette année par rapport à l’année dernière. Cependant, ce qui préoccupe réellement, c’est le tracé terrestre.
Les mois d’été sont particulièrement sensibles en matière d’immigration à la frontière sud. Août a été marqué par plusieurs tentatives d’entrée, notamment lors des jours de brouillard où les contrôles étaient moins efficaces.