Mais qu’est ce qui se trame dans les coulisses à Rabat ? Plusieurs chancelleries occidentales ont été alertées par l’activisme politique de plusieurs Cheikhs salafistes, notamment Mohamed Fizazi qui appelle publiquement à la constitution d’un parti fondamentaliste salafiste qui pourrait militer pour l’application de la Charia. [onlypaid] Des rapports ont été préparés par les services politiques de ces chancelleries sur la « viabilité » du projet d’un parti politique salafiste à la lumière du score surprenant réalisé par Al-Nour en Egypte. Cela dit, si Mohamed Fizazi mène tambour battant, auprès de ces compères, une campagne pour lancer un parti politique, d’autres « stars » du mouvement salafiste refusent obstinément une telle option. Le Cheikh Hassan Kettani, réputé proche du PJD, n’est pas intéressé, alors que le Cheikh Omar Haddouchi refuse toute participation à la vie politique actuelle qu’il juge « impie ». Reste le cheikh Abou Hafs qui, d’après certains de ses proches, veut se consacrer plutôt à la prédication après 9 ans passés en prison. Dans ce cas, le parti salafiste pourrait démarrer avec Mohamed Fizazi en compagnie de cheikhs de rang inférieur.[/onlypaid]
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