Revenu il y a quelques mois de son «exil» volontaire de plusieurs années, entre l’Allemagne et la Turquie, Hamid Chabat retisse sa toile pour retrouver une place sur l’échiquier politique.
Depuis son retour au Maroc, il enchaîne les meetings dans soin fief à Fès pour préparer une candidature aux élections. Il a multiplié les sorties sur certains médias pour expliquer, sans trop convaincre, son assez longue éclipse. La grande nouveauté, apprend Maghreb Intelligence auprès de son entourage, est qu’il vient de réussir une percée dans les médias publics.
En effet, nous apprenons que l’ex-patron de l’Istiqlal s’est vu promettre un passage spécial lors d’une émission sur l’une des chaînes de télévision publique. «Une grande percée pour celui qui se croyait banni», affirme un de ses proches. Pour Hamid Chabat, également ancien patron de la puissante centrale syndicale UGTM, il s’agirait d’un argument de plus pour faire pression sur Nizar Baraka, le chef de file des istiqlaliens, pour que le parti l’accrédite comme candidat aux prochaines élections.
«De toutes les manières, Nizar Baraka n’a pas trop le choix. Refuser d’accréditer Hamid Chabat dans son fief de toujours reviendrait à provoquer une scission dans les rangs du parti dans toute la région de Fès», affirme une source en interne.
Car, comme l’ont attesté plusieurs activités présidées par Hamid Chabat depuis son retour au Maroc, ce dernier garde une bonne base de fidèles, des dirigeants qui comptent au niveau local, comme des centaines, sinon plus, de militants de base. Et ce n’est pas pour faire plaisir à Nizar Baraka, ni à Driss El Azami El Idrissi, son successeur islamiste (PJD) à la tête de la mairie de la capitale spirituelle.
Avec sa gueule de truand, pas de problème, il n’est pas revenu pour rien, il a reçu des assurance de très haut et sert de marionnette contre le parti au pouvoir.
Les vacances sont finies.la corruption est a abattre