Par Maghreb Intelligence
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Khalid Samadi, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur (PJD, parti islamiste), est très en colère.
Depuis plusieurs mois, il cherche un prestataire pour élaborer une stratégie de communication à son département. Mais en vain.
En début de semaine, le deuxième appel d’offres qu’il avait lancé en l’espace de quelques semaines a été déclaré infructueux pour absence de soumissionnaires.
«Ce genre de marchés n’a rien d’attrayant et pas uniquement sur le plan financier», commente le patron d’une agence de communication casablancaise.
Explication: le jeune secrétaire d’Etat, en plus d’être quelqu’un de très effacé et donc difficilement «vendable», est éclipsé par le ministre haraki Saaïd Amzazi qu’on retrouve sur tous les fronts et qui travaille jour et nuit pour résoudre plusieurs dossiers à la foi: étudiants en médecine grévistes, grogne des professeurs universitaires…
Pour arracher quelque semblant de visibilité, Khalid Samadi a fait quelques sorties, sous forme d’interviews, dans quelques publications arabophones de la place, sans réelle portée ou impact.
Rappelons que Bassima Hakkaoui, ministre de la Familale et de la solidarité, s’était retrouvée et se trouve toujours dans la même situation, au point de s’en plaindre à l’ancien chef de gouvernement Abdelilah Benkirane et son successeur, Saâd Eddine El Othmani.