C’est l’étoile montante des Forces armées royales du Maroc. Il a su se montrer très discret tout le long de sa carrière au sein des Forces Royales Air.
Le général de division aérienne Ahmed Boutaleb a commencé sa carrière en tant que pilote de transport qualifié sur l’hercule C-130. Sa formation, il l’a suivie aux Etats-Unis en bénéficiant d’un programme d’aide que les USA ont accordé au royaume chérifien. En 1978, il rejoint sur décision du colonel Mohamed Kabbaj une nouvelle affectation en tant que responsable de la Division d’Instruction Pilotage (DIP) à l’Ecole Royale de l’Air (ERA) et la Base Ecole des Forces Royales Air (BEFRA). En pleine guerre contre le Polisario, Ahmed Boutaleb, alors simple capitaine, se verra confier les commandements successifs des bases aériennes de Laâyoune et de Salé. De retour à Rabat, Hassan II le nommera en tant qu’aide de camp du futur roi Mohammed VI, alors prince héritier. Cette promotion changera radicalement sa carrière. Vers la fin de son règne, Hassan II congédie le général de Brigade Abdelaziz Alaoui M’rani, inspecteur des Forces royales Air et le remplacera par Ahmed Boutaleb, promu au grade supérieur de colonel Major. Mais, c’est réellement avec l’avènement de Mohammed VI que la carrière du général de Division aérienne atteindra son apogée. Le roi lui confie la modernisation de la flotte de l’armée de l’air marocaine, vieillotte et incapable de rivaliser avec sa concurrente algérienne. C’est lui qui supervise l’acquisition des 24 nouveaux avions F-16 Block que le Maroc préfère aux Rafales français. Le général de Division Ahmed Boutaleb que l’on dit très proche et très écouté par le roi du Maroc, a joué un rôle déterminant dans le choix fait par le Maroc pour les avions américains. On le dit également tout près d’occuper un poste éminent au sein de l’armée chérifienne. Abdelaziz Bennani, très malade, aurait-il enfin trouvé un successeur ?