Difficile pour Saâdeddine El Othmani de convaincre son auditoire en appelant à accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de la formation professionnelle. Le chef du gouvernement, qui a rencontré les dirigeants et représentants territoriaux de ce département lundi matin, a insisté sur l’importance de l’implication de toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs de cette stratégie. Or, il s’agit d’un plan en stand-by. Le ministère est en pilotage automatique depuis la révocation du binôme Mohamed Hassad-Larbi Bencheikh. Ce dernier était la véritable tête-pensante du département de la formation professionnelle, un secteur qu’il connait parfaitement pour avoir dirigé pendant de longues années l’Office de formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). Pour l’heure, El Othmani n’a toujours pas trouvé les remplaçants de ces deux ministres sortants, les négociations semblent traînent, mettant en suspens une série de grands chantiers, faute de ministres de tutelle. C’est le cas notamment de la stratégie de la formation professionnelle, pourtant décisive pour la résolution de la problématique du chômage et pour la consolidation des compétences des jeunes. L’urgence de l’implémentation de cette stratégie est aussi liée à l’orientation africaine du Maroc. Le pays a signé une série de conventions dans le domaine de la formation professionnelle avec plusieurs pays africains, dont l’exécution nécessite un suivi et une évaluation réguliers.
- 17:34 Nouakchott
- 18:34 Rabat
- 18:34 Alger
- 18:34 Tunis
- 19:34 Tripoli