Le 28 novembre 2021, les autorités marocaines annoncent l’annulation de tous les vols vers le Maroc. La décision est largement critiquée dans les réseaux sociaux. Des milliers de Marocains se trouvent bloqués à l’étranger et n’ont aucun moyen pour regagner leur patrie. La colère gronde et l’incompréhension est totale. C’est ce moment précis que choisi Omar Azaitar pour regagner le royaume au bord d’un jet privé et de narguer effrontément les Marocains en publiant des photos de son voyage « illégal ».
Et ce n’est pas la première fois que la fratrie Abou Azaitar fait preuve d’un manque de tact et de discernement flagrants. Abou Bakr Othman et Omar Abou Azaitar qui ne cachent pas depuis 2018 leur proximité avec le palais royal marocain multiplient les provocations envers l’opinion publique marocaine. La débauche de luxe, leur manque de respect des lois et l’étalage, sans vergogne, des passe-droits et privilèges dont ils jouissent éreintent l’image du Maroc et de ses instituions. Leur comportement irresponsable cultive un sentiment d’injustice chez des millions de citoyens marocains. Et pour preuve.
Plusieurs médias marocains font état d’infractions de la loi de la part des Abou Azaitars : infractions en matière d’urbanisme dans un local commercial dans la Marina de Rabat, inhumation d’un de leur proche dans un cimetière de Tanger où les enterrements sont interdit depuis 2012, et la promesse de livraison à domicile de tacos par une société des Abou Azaitars par des drones avant même d’obtenir l’autorisation d’utilisation.
Il faut dire que les frères allemands Abou Azaitars nés dans la ville de Cologne de parents originaires d’Al Hoceima n’ont jamais été des enfants de chœur. D’ailleurs, le casier judiciaire de l’un d’entre eux, Abou Bakr, est assez long. Il contient des méfaits comme la fraude informatique, la conduite sans permis, l’atteinte à l’intégrité physique entraînant une incapacité permanente, le trafic de drogue, le vol, la contrefaçon et la résistance aux forces de l’ordre…Une liste qui à elle seule nuit gravement à la « crédibilité du Maroc ».