L’excès de vitesse demeure l’une des principales raisons des accidents de la circulation au Maroc et le Royaume s’est fixé comme objectif de réduire ces accidents de 50% d’ici 2026.
L’une des solutions concrètes en le renforcement des moyens de contrôle de la vitesse sur les routes nationales, l’une des plus meurtrières au monde. Dans ce sens, le ministère de l’Equipement, à travers l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), vient de lancer un nouvel appel d’offres pour l’acquisition de radars portables et le marché sera attribué en septembre prochain.
Pour ce marché, la NARSA, que dirige l’inamovible Benacer Boulaâjoul, a mobilisé un budget avoisinant 11 millions de dirhams.Les radars portables de contrôle de la vitesse seront répartis entre les services concernés, à savoir la police nationale et la Gendarmerie royale.
En 2018, le consortium maroco-allemand Vitronic-Al Omra avait remporté un marché pour l’installation de radars laser sur les grandes artères en milieu urbain.
Ces radars rapportent surtout beaucoup d’argent…un petit excès de vitesse coûte 400DH 40€!
Les radars sont très souvent positionnés pour piéger les automobilistes (entre les panneaux de limitation 60 et 80 sur route)
Au Maroc, comme dans les autres pays africains, c’est la façon de conduire qui reste dangereuse et la traversée d’une route, même sur un passage pour piétons reste un exercice périlleux (exemple Boulevard M6 à Tanger ou Marrakech…)
C’est d’abord en ville qu’il faut sévir…cette politique affichée sur les radars est une supercherie