Les dirigeants et les bases du parti islamiste au Maroc mettent d’abord leurs intérêts avant tout, y compris quand cela touche les constantes de la Nation.
Le parti que dirige Saâd Eddine El Othmani, également chef du gouvernement marocain, vient encore de le prouver à l’occasion de la célébration, vendredi 11 janvier, du 75ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l’Indépendance, un moment décisif dans la lutte du pays pour recouvrer sa souveraineté.
Au moment où tous les Marocains célébraient cet anniversaire, le parti islamiste a choisi de tenir une session de son Conseil national à Salé.
Et même lors de cette activité partisane étalée sur trois jours, le PJD aurait pu programmer une séance dédiée au 11 janvier.
Que nenni ! Pas la moindre allocution, ni le moindre petit communiqué. Le site officiel du parti a fait pour sa part moins que le service minimum en publiant une dépêche (orpheline) tard dans la soirée du 10 janvier. C’est dire que le parti, les affaires de ses dirigeants (Hamieddine et Mae El aniline, entre autres) importent plus que la Nation.
Avant-propos:
Pour l’Histoire: Le mensonge des écrivailleurs ‘historiens’ du Makhzen, conjointement avec le Conseil Supérieurs des Oulémas bornés du Palais, soutenu par l’Etat et les laquais du Régime depuis l’esclave métisse et l’armée de répression de ces ancêtres «les Abid el Boukhari» qu’Ismail Ben Ali Ben Chérif el Marrakchi avait créé pour combattre les Imazighen et qui reste toujours active dans le civil comme dans le militaire au Palais avec quelques traitres d’origine diverse y inclus certains Imazighen…
Face à l’histoire contemporaine, il s’avère que le Premier Manifeste qui réclame l’indépendance du Maroc date du 4 Février 1943 et non celui des traitres de l’Istiqlal, mené par des convertis et reconvertis du christianisme et du judaïsme à l’Islam, puis du judaïsme et du christianisme à l’Islam d’abord en Andalousie et puis cette conversion à l’Islam se confirme en arrivant au Maroc entre le XVe et le XVIIe siècle et certains sont toujours marqués par leurs noms chrétiens ou juifs d’Andalousie, ou complétement changés comme cet apatride Allal el Fassi et ses amis responsables du plagiat de ce PREMIER MANIFESTE du 4 février 1943 pour en produire, un an plus tard, un calque le 11 janvier 1944…
Il faut reconnaitre que le Premier Manifeste au Maroc du Protectorat date depuis la République du Rif de Abdelkrim el Khattabi et suivi par celui du Rif révélé par le Fqih Mohammed Ben Daoud d’abord en 1940, puis publié le 4 février 1943 et soumis aux ambassades étrangères à Tétouan et à Tanger comme à Rabat et à un certain docile illettré, éduqué au Harem royal parmi les eunuques, Mohammed Ben Youssef, porté sur le trône marocain par le Résident Général Français au Maroc pour servir les intérêts du Protectorat en échange des jouets d’enfants et de la protection et du soutien de l’armée et de la répression française et, comme ses ancêtres, recevoir des miettes des ressources marocaines. Il sera également manipulé par l’informateur du Résident Général, Allal el Fassi, fréquent visiteur de la Quarawiyine où son père enseignait, autodidacte ambulant du Maroc au Gabon et au Caire sans jamais être brillant ou réussir un examen pour mériter un diplôme, mais dans la tradition de Lyautey, il sera, comme son cousin, ancien Cadi de Berkane collaborateur des français, Abdelmajid El Fassi (le père de Abbas el Fassi, Premier Ministre marocain du 15 octobre 2007 au 29 aout 2011), appuyé par son officier traitant depuis sa formation d’espion au Gabon de 1937 à 1947, puis dans le Rif pour espionner et gagner la confiance des amis d’Abdelkrim el Khattabi qu’il va rejoindre au Caire, la mission qui lui a été confiée par la Résidence, et y rester jusqu’à son retour retardé au Maroc en 1956, de crainte d’être exposé et jugé pour trahison pour ces activités secrètes avec les Résidents Généraux que ces derniers, comme Allal el Fassi et ses partenaires, ont une haine historique pour les Imazighen libres en général et le Rif, en particulier, et pour que ⵎⵓⵃⴰⵎⴷ ⵙⵎⵎⵓⵙ Mohand Smmus V ou ⵎⵓⵃⴰⵎⴷ ⴰⵅⴰⵎⵎⴰⵙ Mohand Akhammas, avec l’appui et la tolérance du résident général, tombe sous son influence pour publier ce brouillon-calque de 1944…