Par Skander Salhi
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Depuis le limogeage sans autre forme de procès du Premier ministre Abdelmalek Sellal en mai dernier, les initiés du « Club des Pins » se doutent que quelque chose se trame au sein du cercle très fermé de Zéralda. Ceux qui passaient pour les piliers du système mis en place par Saïd Bouteflika sont en effet tombés comme des quilles fauchées par une boule mystérieuse. Dans sa chute, Abdelmalek Sellal a emporté Abdeslam Bouchouareb, homme d’influence et de réseaux, et éphémère ministre de l’Industrie. Puis ce fut au tour de Ali Haddad, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), jusqu’alors réputé intouchable, publiquement humilié par le nouveau Premier ministre. Beaucoup de hauts responsables politiques du pays, pourtant au faîte des traditionnelles chicayas dans les hautes sphères du pouvoir, s’interrogent sur ce qui se passe dans la maison Algérie. Selon un ancien ministre aujourd’hui installé à Paris, Saïd Bouteflika en personne piloterait une opération de « désactivation » des hommes qui ont participé à la campagne pour un quatrième mandat. « Saïd sait pertinemment qu’il ne peut incarner l’homme du renouveau et le successeur crédible de son frère en s’entourant d’hommes politiques affairistes, d’hommes de médias scandaleux et d’hommes d’affaires véreux », explique-t-il. Le frère du président aurait donc décidé de passer à la vitesse supérieure en éliminant tous ceux susceptibles de plomber son éventuelle candidature à la Présidence. Les maladresses d’Abdelmlaek Sellal et sa quasi méconnaissance des affaires de l’Etat en ont fait ces dernières années la risée des Algériens. Les choix fantasques et économiquement approximatifs d’Abdeslam Bouchouareb l’ont rendu infréquentable. La situation financière et juridique délicate du groupe ETRHB a affaibli son patron, alors que les excès de la télévision d’Anis Rahmani ont totalement jeté le discrédit sur son groupe de presse. Toute la garde rapprochée de Saïd Bouteflika prenait l’eau de toutes parts, hypothéquant sérieusement ses chances de briguer la succession de son frère aîné.
Toujours selon notre ancien ministre, c’est sous la pression de Chakib Khalil que Saïd aurait décidé de lâcher certains de ses proches et ainsi se présenter en homme neuf. Une opération qui pourrait se révéler risquée, tant le clan d’en face est à l’affût de la moindre défection.
Bonjour,
Des informations complémentaires.
J’adhère.
Les Boutefs..ont une parfaite connaissance de l,opinion des algériens en ce moment. Ils savent que le moment n,est pas propice pour glisser un noyaux de la corporation, donc ahmed ouhaya avec ses air détachés d,un électron libre ,tout porte
A croire qu il se place sans aucun doute en tête de la liste des préférences nationnales .