Les dirigeants anglais sont de plus en plus inquiets de la tournure que prennent les événements en Jordanie. Le limogeage-démission d’Aoun Al Kassawnah et la nomination de Faïz Tarawnah comme nouveau premier ministre ont soulevé un nouveau vent de contestation à Amman et même dans les petites localités jordaniennes.[onlypaid]
La famille de la reine Rania est particulièrement critiquée pour son affairisme effréné et certains hauts responsables sont souvent cités dans des affaires de corruption et de détournement des deniers publics. Un rapport qui a été transmis au 10 Downing Street récemment fait état d’un véritable divorce entre l’institution monarchique et les franges populaires de la population. Selon le même rapport, si des réformes ne sont pas entamées très rapidement la situation risquerait de dégénérer rapidement. Si pour le moment, la contestation demeure maîtrisable et la répression contenue, les deux prochaines années sont jugées à « haut risque » d’après les analystes anglais. « La Jordanie est aujourd’hui une poudrière et il n’est pas sûr qu’elle n’explose prochainement », s’alarme un ambassadeur occidental en poste à Amman. [/onlypaid]
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