Depuis la chute du régime du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, la république islamique d’Iran multiplie les gestes amicaux envers la Tunisie. Plusieurs [onlypaid] visites de hauts responsables des deux pays ont eu lieu. Cela a débouché sur un accord pour l’importation en Tunisie d’un millier de voitures iraniennes produites par le constructeur automobile perse Iran Khodro. Alors que jusqu’à présent, le marché de l’automobile tunisien était la chasse gardée des français et des italiens, le nouveau gouvernement vient de prendre la décision de l’ouvrir aux Chinois et aux Iraniens. Même si Iran Khodro est un partenaire de choix de l’industrie automobile française -accords de production avec Renault et PSA- cette incursion inquiète les milieux économiques français. Certains hommes d’affaires de l’hexagone soupçonnent le gouvernement de Hamed Jebali de vouloir s’ouvrir sur l’Iran après avoir déroulé le tapis rouge devant les entreprises turques qui trustent les marchés BTP et s’intéressent de plus en plus au textile et aux composants électroniques.[/onlypaid]
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