Ce ne sont plus les généraux syriens qui planifient les opérations en face de l’armée libre et des combattants islamistes, mais des officiers chiites de la brigade iranienne Al Quds et du Hezbollah libanais. [onlypaid]
Ce changement à la tête du commandement syrien intervient après une série de défections enregistrées pendant le mois dernier dans les rangs de hauts officiers alaouites. En effet, et sous la pression des familles de confession alaouite qui commencent à sentir le poids de la guerre civile, plusieurs hauts gradés de l’armée syrienne, pourtant réputés fidèles au régime, ont exigé que Bachar Al Assad cherche une issue négociée au conflit. La réponse du président syrien a été implacable, puisque plusieurs officiers de la « middle class » ont été soumis à un jugement expéditif et exécutés pour trahison. Aujourd’hui, ce ne sont plus que quelques milliers de combattants alaouites fanatisés et drogués et, surtout, plus de 20 mille militaires iraniens et combattants du Hezbollah qui mènent les opérations sous la conduite effective de leurs états-majors. Il s’agit pour le régime de Bachar Al Assad de sécuriser tout d’abord la capitale Damas et le réduit alaouite, avant d’engager une contre-offensive pour récupérer les faubourgs de grandes villes comme Alep, Homs et Hama qui sont aujourd’hui quasiment aux mains de la rébellion. Cette dernière qui comptait engager la bataille de Damas ce printemps, semble piétiner sérieusement et même perdre du terrain. Une situation qui d’après des sources diplomatiques à Beyrouth, serait idéale pour pouvoir négocier une transition politique, laquelle déboucherait sur une « partition » pure et simple du pays.[/onlypaid]
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