Malgré les déclarations de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton considérant le Hezbollah libanais comme un parti « entretenant des liens avec les terroristes du monde entier », et ne devant « pas participer au nouveau gouvernement libanais », des responsables américains de la communauté du renseignement ont rencontré discrètement à Damas deux des hauts dirigeants de ce parti. [onlypaid]
L’un des deux émissaires du Hezbollah qui a rencontré les américains serait Ali Moussaoui, chargé des relations extérieures du mouvement chiite, parfait anglophone diplômé d’une université américaine. L’objectif de cette entrevue serait d’établir si le Hezbollah serait prêt à négocier la remise de ses armes à l’Etat libanais contre des facilités accordées au nouveau gouvernement par Washington, gouvernement où le Hezbollah occuperait des postes clés comme la Défense, l’Intérieur et les Affaires étrangères. La proposition inédite de ces responsables américains, qui trancherait de manière significative avec les positions du State Department, permettrait au mouvement religieux libanais de gagner du temps pour mieux se positionner sur le plan politique interne. D’autre part le Hezbollah veut faire passer le message à ses adversaires politiques libanais selon lequel ces derniers ne devraient rien espérer des Américains.[/onlypaid]
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