Un groupe de hackers iraniens, dénommé «Lyceum» a été accusé dernièrement d’avoir mené d’intenses attaques cybernétiques contre plusieurs pays dont Israël, le Maroc, La Tunisie et l’Arabie Saoudite.
Ces attaques, survenues entre juillet et octobre 2021, auraient ciblé notamment les compagnies de télécommunications des pays visés, à en croire les conclusions de deux grandes sociétés spécialisées dans la cybersécurité: Kaspersky et ClearSky.
Mais il n’y a pas que cela, le collectif «Lyceum» aurait ciblé un ministre des Affaires étrangères en Afrique du Nord, affirment les mêmes sources.
Mais quel est ce chef de la diplomatie d’Afrique du Nord qui intéresserait les hackers iraniens?
«Nasser Bourita n’est pas nommé, mais tout porte à croire que c’est de lui qu’il s’agit. C’est lui qui représente de l’intérêt pour l’Iran dans la région», répond un analyste spécialiste marocain en cybersécurité.
D’ailleurs, «Lyceum» aurait mené des assauts non seulement contre Nasser Bourita, mais aussi contre les réseaux informatiques de son ministère.
Jusqu’à ce moment, le Maroc n’a pas réagi aux rapports mondiaux relayant ces attaques et ce changement dans la guerre que s’étaient déclarés Rabat et Téhéran.