Le récent mouvement opéré par le nouveau ministre de l’Intérieur dans l’administration territoriale est un véritable cas d’école. C’est la première fois dans l’histoire de ce département très complexe et divisé en plusieurs clans, qu’un ministre arrive à apposer très rapidement sa marque. La liste des walis et des gouverneurs en est une illustration. Le ministre de l’Intérieur, jouissant de la confiance des hautes sphères de l’Etat et de la sympathie du chef du gouvernement, a contenté tout le monde. Les anciens de la boîte, les oubliés des autres nominations, le PJD, les femmes et, surtout, les Ponts et Chaussées y ont trouvé leur compte. « Mohamed Hassad est un redoutable tacticien doublé d’un fin stratège. Il est au cœur du réacteur nucléaire depuis 25 ans. Il sait où ça bloque et qui c’est qui bloque et peut mettre le lubrifiant qu’il faut là où il faut », reconnaît un haut commis de l’Etat qui avait travaillé avec lui par le passé. En outre et d’après ses proches, l’homme a une capacité de travail phénoménale et aime trancher dans le vif. « Pour le moment tout lui sourit, mais son baptême de feu sera dans une année quand il aura à gérer des élections communales à haut risque », prévient un dirigeant politique qui a pratiqué plusieurs ministres de l’Intérieur.
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