Alors que la campagne pour les primaires du parti socialiste battait son plein, l’un des candidats à l’élection présidentielle, le volubile avocat Arnaud Montebourg, s’est rendu en Algérie afin de rencontrer des « intellectuels, des responsables politiques et des étudiants algériens ». [onlypaid]
Honneur habituellement réservé aux hôtes de marque, Montebourg a été reçu par le Président du conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Cette tournée à l’étranger a étonné plus d’un observateur au sein du PS, car ayant peu d’impact sur le scrutin interne du parti et faisant perdre au candidat Montebourg de-précieux- jours de campagne. Surtout, les camarades de la rue de Solferino ne comprennent pas pourquoi Arnaud Montebourg, défenseur très « vocal » des droits de l’homme en toutes circonstances, c’est rendu précisément en Algérie, alors que ce pays arabe est l’un des plus en retard en termes de démocratisation, surtout depuis le déclenchement du « printemps arabe » qui n’a eu pour impact que l’annonce de réformes très modestes par le Président Abdelaziz Bouteflika. Selon un expert des relations franco-algériennes, Montebourg, dont l’un des grands-pères était Kabyle, aurait en réalité de solides amitiés au sein des cercles de pouvoir Algériens, et aurait profité de son passage par Alger pour rencontrer lors d’un aparté discret le général Mohamed Médiène « Toufik », patron des services et considéré comme l’homme fort de l’Algérie.[/onlypaid]
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