Alors que jusque-là le gouvernement de Hamed Jebali traînait le pas pour museler les mouvements salafistes tunisiens qui s’en prenaient de plus en plus violement aux activistes de la société civile, il a suffit qu’ils portent atteinte aux intérêts américains pour que la donne change radicalement.[onlypaid]
Depuis les émeutes du 13 septembre durant lesquelles l’école américaine à Tunis a été brûlée, les autorités tunisiennes se sont lancées dans une vaste chasse à l’homme des principales figures salafistes. Des sources bien informées dans la capitale tunisienne affirment que c’est l’ambassadeur américain lui-même qui aurait tancé le premier ministre et le ministre de l’intérieur. Les Américains auraient même menacé de se retirer du pays et de fermer temporairement leur représentation diplomatique. Ayant senti le vent tourner chez l’allié américain, le gouvernement aurait décidé de serrer la vis. Ainsi, Hassan Brik, numéro deux d’Ansar Achaariâ a été arrêté. Quelques jours après, les forces de l’ordre mettent la main sur Abou Ayoub, figure très populaire du mouvement salafiste. Aujourd’hui, seul Abou Iyadh reste introuvable. D’après des sources diplomatiques, l’arrestation d’Abou Iyadh n’est plus qu’une simple question de jours. L’étau est en train de se resserrer sur lui. En plus des forces de l’ordre, même les militants Nahdhaouis sont mis à contribution. Quand les Américains tapent sur la table, tout devient possible. [/onlypaid]
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