Vent de panique dans les milieux économiques égyptiens. Les responsables du pays craignent en effet que l’Egypte ne se retrouve rapidement dans une situation de quasi-faillite. L’envolée de la dette qui atteint à la fin du premier trimestre 2017 près de 74 milliards de dollars pèse lourdement sur l’économie du pays. Malgré la dévaluation de la livre égyptienne et les aides apportées par les pays du Golfe, le gouvernement n’arrive pas à faire rentrer son économie dans un cercle vertueux. Alors que la Banque mondiale tablait sur une dette de l’ordre de 10,1 % du PIB, celle-ci atteint un taux de 20,8 %, se rapprochant dangereusement du seuil d’alerte établi par les institutions financières internationales. Selon la Banque centrale égyptienne, la dette publique externe due par Le Caire à 24 pays avoisine les 34 milliards de dollars, alors que les prêts accordés par seize institutions financières sont estimés à plus de 21 milliards de dollars. Plusieurs économistes égyptiens estiment que l’avenir économique du pays s’assombrit, à cause d’autorités politiques qui « manquent cruellement de vision et sont empêtrés dans une logique rentière de dépendance envers les pays du Golfe ».
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