Dans les allées du pouvoir hexagonal, la rumeur se fait de plus en plus insistante sur un éventuel « roque » entre Brice Hortefeux et Claude Guéant, respectivement ministre de l’intérieur et secrétaire général de l’Elysée.
Sur l’échiquier politique français, ceci aurait peu d’incidence tant les deux hommes sont réputés être les gardiens du temple de la garde rapprochée présidentielle. Hortefeux est fragilisé par une seconde condamnation pour atteinte à la présomption d’innocence, moins d’un an après un premier jugement défavorable pour « injures racistes ». Bien que le « Brice » aie fait appel de ces deux condamnations, il semblerait que ses jours à la tête de l’intérieur soient comptés, bien que son remplacement probable avec Claude Guéant ne change, dans els faits, que peu de choses. De l’autre côté de la Méditerranée, l’on verrait la nomination d’Hortefeux au poste de secrétaire général de l’Elysée comme une opportunité, Claude Guéant n’ayant jamais réussi à instaurer un lien « naturel » avec Tunis, Rabat, ou Alger, à l’exception de Tripoli où il peut compter sur l’ « amitié » de Sayed Kaddaf Eddam.